Pause lecture : "Le roi disait que j'étais diable"
Suite et fin de ma pause lecture d' il y a exactement deux mois, voici la critique du livre :
Le roi disait que j'étais diable .
Clara Dupont-Monod, profitant des larges brèches laissées par l'Histoire (d'après G. Duby, il n'existe que très peu de textes sur les femmes au XIIième siècle), romance la relation entre Louis VII et Aliénor d'Aquitaine, son épouse pendant une quinzaine d'années.
L'alliance entre cette femme d'action et cet homme de réflexion ne fut pas heureuse.
L'auteur nous conte ce mariage conflictuel grâce à l'opposition de deux monologues : celui enflammé d'une Aliénor vive, impatiente, âpre au combat et celui plus contemplatif d'un Louis transi d'amour et tergiversant.
L'action du roman se déroule pendant l'âge d'or du Moyen-Age en s'appuyant sur quelques faits historiques parvenus jusqu'à nous tels la rencontre entre les deux futurs époux et le voyage du retour, la vie à Paris et la jalousie de Louis VII à l'égard du troubadour amoureux Marcabru, la bataille contre Thibaut de Blois se soldant par un incendie meurtrier qui marquera profondément le roi de France, l'inauguration du choeur de l'abbatiale de Saint-Denis et la rencontre entre Aliénor et Bernard de Clairvaux et enfin la deuxième et désastreuse croisade qui soldera l'union des époux.
Quelques personnages historiques sont également présents à travers les points de vue des deux protagonistes qui laissent cependant le mot de la fin à Raymond de Poitiers, oncle d'Aliénor qui conclut astucieusement ce roman.
Avant de lire Le roi disait que j'étais diable, je me suis replongée dans les écrits de G Duby et R. Pernoud afin de me remettre en tête le contexte médiéval.
Bien évidemment comme le déclare Clara Dupont-Monod à la fin de son livre, la psychologie des héros ne reflète en rien celle de l'époque du Moyen- Age et c'est justement en grande partie l'intérêt de ce roman que d'imaginer les sentiments ou pensées intérieures que pourraient avoir ces deux personnages de l'Histoire de France.
Mais ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre est la peinture vivante de ces différents tableaux décrivant à merveille un Moyen-Age certes cruel mais en plein essor et flamboyant à l'image de son héroïne Aliénor d'Aquitaine.
Je vous souhaite à tous un merveilleux réveillon.
Le roi disait que j'étais diable .
Clara Dupont-Monod, profitant des larges brèches laissées par l'Histoire (d'après G. Duby, il n'existe que très peu de textes sur les femmes au XIIième siècle), romance la relation entre Louis VII et Aliénor d'Aquitaine, son épouse pendant une quinzaine d'années.
L'alliance entre cette femme d'action et cet homme de réflexion ne fut pas heureuse.
L'auteur nous conte ce mariage conflictuel grâce à l'opposition de deux monologues : celui enflammé d'une Aliénor vive, impatiente, âpre au combat et celui plus contemplatif d'un Louis transi d'amour et tergiversant.
L'action du roman se déroule pendant l'âge d'or du Moyen-Age en s'appuyant sur quelques faits historiques parvenus jusqu'à nous tels la rencontre entre les deux futurs époux et le voyage du retour, la vie à Paris et la jalousie de Louis VII à l'égard du troubadour amoureux Marcabru, la bataille contre Thibaut de Blois se soldant par un incendie meurtrier qui marquera profondément le roi de France, l'inauguration du choeur de l'abbatiale de Saint-Denis et la rencontre entre Aliénor et Bernard de Clairvaux et enfin la deuxième et désastreuse croisade qui soldera l'union des époux.
Quelques personnages historiques sont également présents à travers les points de vue des deux protagonistes qui laissent cependant le mot de la fin à Raymond de Poitiers, oncle d'Aliénor qui conclut astucieusement ce roman.
Avant de lire Le roi disait que j'étais diable, je me suis replongée dans les écrits de G Duby et R. Pernoud afin de me remettre en tête le contexte médiéval.
Bien évidemment comme le déclare Clara Dupont-Monod à la fin de son livre, la psychologie des héros ne reflète en rien celle de l'époque du Moyen- Age et c'est justement en grande partie l'intérêt de ce roman que d'imaginer les sentiments ou pensées intérieures que pourraient avoir ces deux personnages de l'Histoire de France.
Mais ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre est la peinture vivante de ces différents tableaux décrivant à merveille un Moyen-Age certes cruel mais en plein essor et flamboyant à l'image de son héroïne Aliénor d'Aquitaine.
Je vous souhaite à tous un merveilleux réveillon.
ta critique me donne très envie de me plonger dans ce roman historique ...mais pas très envie de relire Duby, il doit prendre la poussière depuis que j'ai terminé la fac ;-)
RépondreSupprimerBelle année à toi ! Bises.